Abstract

This study is intended to help ESL (English as a second language) instructors make evidence-based decisions based on second language (L2) listening-development findings when selecting features for pronunciation instruction. In a longitudinal study of listening perception, we examined five common problems to determine which were most likely to improve in the absence of explicit instruction and which ones did not improve over time. Twenty Mandarin and 20 Slavic language speakers completed 5 tasks at 2-month intervals over a period of 10 months; we measured their listening perception of word stress, sentence stress, intonation, can/can’t, and -teen/-ty number distinctions. We also compared the participants’ scores at the final testing time to native speaker scores on the same tests. The L2 learners’ perceptions of sentence stress, intonation, and -teen/-ty number distinctions improved while their perceptions of word stress and can/can’t did not. When the L2 speakers’ performance on the tests at the 10-month point was compared to that of the native speakers, there were no significant differences for word stress, intonation, and -teen/-ty number distinctions. However, the native speakers significantly outperformed the Slavic speakers on sentence stress and outperformed both the Slavic and Mandarin speakers on can/can’t distinctions. Implications for pronunciation teaching within general adult ESL classes are discussed.

Cette étude vise à aider les enseignants d’anglais langue seconde (ALS) à prendre leurs décisions à la lumière des faits en ce qui concerne le choix des caractéristiques retenues pour l’enseignement de la prononciation, à partir de résultats obtenus sur le renforcement de la compréhension orale en langue seconde (L2). Au cours d’une étude longitudinale sur la compréhension à l’oral, nous avons examiné cinq problèmes courants afin de déterminer ceux qui étaient les plus susceptibles de s’améliorer en l’absence d’enseignement explicite et ceux qui ne s’amélioraient pas du tout. Vingt locuteurs du mandarin et vingt locuteurs de langues slaves ont réalisé, à des intervalles de deux mois et pendant une période de dix mois, cinq tâches qui ont permis de mesurer leur perception à l’oral de l’intensité d’un mot ou d’une phrase, de l’intonation, de la distinction entre can et can’t et entre –teen et -ty dans les nombres. Nous avons comparé également les résultats finaux des participants à ceux de locuteurs natifs. Chez les apprenants de L2, la perception de l’intensité d’une phrase, de l’intonation et de la distinction entre –teen et –ty dans les nombres s’est améliorée, tandis que leur perception de l’intensité d’un mot et de la différence entre can et can’t n’a pas changé. La performance des apprenants de L2 évaluée après dix mois ne montre pas de différence significative avec celle des locuteurs natifs dans le cas de l’intensité d’un mot, de l’intonation ni de la distinction entre –teen et –ty dans les nombres. Toutefois, les locuteurs natifs ont obtenu des résultats nettement supérieurs à ceux des locuteurs slavophones dans le cas de l’intensité de la phrase, et supérieurs à ceux des locuteurs slavophones et mandarinophones dans le cas de can et can’t. Les conséquences de notre recherche pour l’enseignement de la prononciation en L2 dans les cours aux adultes sont abordées dans la suite de l’article.

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