Abstract

Between 1924 and 1933, girls at Glen Bernard—a private summer camp for girls in the northern reaches of Ontario’s premier cottage country, Muskoka—composed stories and poems to be read at the weekly Council Ring. Several of their compositions, which offer vignettes of camp life, were published annually in The Scroll. Whereas much of the existing scholarship on early-twentieth-century camping in Canada and the United States favours the perspective of adults, this essay argues that The Scroll is suggestive of the ways in which the girls who attended camp perceived their own experiences, acquired a sense of place, and negotiated community boundaries. Summer camps, while products of the structures designed and implemented by directors and counsellors, were also shaped by the spatial and social practices of the girls who inhabited their cabins, tramped along their trails, gathered round their campfires.

Abstract

De 1924 à 1933, les filles qui séjournaient à Glen Bernard – un camp d’été privé pour filles dans la zone nord du prestigieux pays des chalets de l’Ontario, la région de Muskoka – composaient des récits et des poèmes à lire au cercle hebdomadaire du conseil. Plusieurs de leurs compositions, qui brossent un aperçu de la vie au camp, paraissaient tous les ans dans The Scroll. Une bonne partie du savoir actuel sur le camping du début du XXe siècle au Canada et aux États-Unis accrédite le regard des adultes, or l’essai que voici soutient que The Scroll montre comment les filles qui fréquentaient le camp percevaient leur propre expérience, cultivaient un sentiment d’appartenance et délimitaient leur collectivité. S’ils étaient le produit de structures conçues et mises en place par des directeurs et des conseillers, les camps d’été étaient également façonnés par les pratiques spatiales et sociales des filles qui en habitaient les cabines, en battaient les sentiers et s’y rassemblaient autour des feux de camp.

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