Abstract

Atomic Energy Canada Limited pursued the development of a small-scale nuclear reactor intended for use in the North Warning System during the height of the Cold War. This reactor, known as the nuclear battery, was later considered as a submarine power source for the Canadian Submarine Acquisition Program (CASAP). AECL’s approach to the development of the nuclear battery was to form joint-venture partnerships with public- and private-sector companies in order to share design and development costs; however, AECL had both the funding and the in-house technical and scientific expertise to develop the nuclear battery without these partnerships. Further, the pursuit of these partnerships did not lead to success; the nuclear battery was a failed innovation. This study links the preference for joint-venture partnerships at AECL to the neo-liberal approach to innovation that swept through Canadian government and private-sector industries in the 1980s and early 1990s, as it had swept through British and American industries before it.

Abstract

Énergie atomique du Canada Limitée (EACL) a travaillé au développement d’un microréacteur nucléaire à utiliser dans le Système d’alerte du Nord au plus fort de la guerre froide. Ce réacteur – la batterie atomique – fut plus tard envisagé comme une source d’alimentation pour les sous-marins aux fins du Programme canadien d’acquisition de sous-marins (PCAS). Pour établir la batterie atomique, EACL a décidé de former un partenariat avec plusieurs entreprises publiques et privées afin de partager les coûts de conception et de mise au point. EACL possédait toutefois déjà les fonds et l’expertise technique et scientifique interne pour développer cette batterie atomique sans avoir besoin de partenariat. De plus, la poursuite de ce partenariat n’a pas mené à une innovation réussie puisque la batterie atomique fut un échec. La présente étude relie la préférence pour les partenariats d’entreprises conjoints chez EACL avec la démarche néolibérale en matière d’innovation qui a tellement intéressé le gouvernement canadien et les industries du secteur privé dans les années 1980 et au début des années 1990, tout comme elle avait enthousiasmé les industries britanniques et américaines avant cela.

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