Abstract

Le droit à la liberté et les droits de la personne sont en jeu lorsqu'on accorde, refuse, suspend ou révoque la libération conditionnelle des prisonniers. Un programme de libération conditionnelle fondé sur la preuve est le meilleur moyen de réduire le taux de récidive et d'améliorer la sécurité publique. En matière de criminalité, la ligne dure a une incidence sur le degré de fiabilité de la libération conditionnelle exercé par les autorités. Les présentes observations évaluent les principales préoccupations en ce qui a trait à la responsabilité tant de la Commission des libérations conditionnelles du Canada que des Services correctionnels du Canada dans la prise de décision visant la mise en liberté sous condition. Cette approche aborde les facteurs qui ont influencé la baisse de la participation à la mise en liberté anticipée. L'évolution du profil de la population carcérale sous responsabilité fédérale est utilisée pour cibler les lacunes importantes en matière de politiques gouvernementales canadiennes, ainsi que le maintien des droits de la personne chez les prisonniers.

Abstract

Liberty interests and human rights are at stake when granting, denying, suspending, or revoking conditional releases of prisoners. An evidence-based program of gradual conditional release is the best way of reducing recidivism and enhancing public safety. The "get tough on crime" approach affects the degree to which conditional release is used and relied upon by correctional and parole authorities. This commentary reviews key concerns regarding the accountability of both Parole Board Canada and the Correctional Service of Canada when making decisions about conditional release. Factors that have influenced the diminishing contribution to early release are discussed. The "changing profile" of the federal prisoner population is used to identify important failures in Canadian public policy and in upholding the human rights of prisoners.

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