Abstract

Dans cet entretien, Suzanne Dracius partage son engagement d'écrivaine dans la préservation de la mémoire antillaise en expliquant ses origines et en se positionnant sur les soulèvements survenus en 2010 en Guadeloupe et en Martinique. Puis elle éclaire la critique sur la définition du terme marronnage aux Antilles. Elle colore ses réponses en puisant dans son riche héritage métis et européen, traçant ainsi les contours de sa propre esthétique. Dracius resitue historiquement l'origine du mot créole et les nuances que le terme implique aujourd'hui. Enfin, elle concède à son lecteur le secret de sa « féminitude » complicité avec chacune de ses héroïnes.

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