Abstract

Depuis son premier roman Sphinx, où le questionnement autour du genre nous confronte aux conventions culturelles et sociales, l'oeuvre d'Anne Garréta allie les jeux de la création littéraire à la contestation de l'ordre dominant. Dans cet article, nous analysons ces jeux scripturaux et nous mettons en évidence les enjeux de cette écriture qui vise à engendrer la réflexion tout d'abord sur ellemême et sur les limites entre fiction et réalité. Nous nous arrêtons ensuite sur son livre Pour en finir avec le genre humain afin de souligner comment les jeux littéraires s'articulent, chez Garréta, à la critique, par un rire corrosif et décapant, de l'ordre social et politique post-moderne.

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