Abstract

In Back to the Future 1 and Part II, The Ice Storm, and The Virgin Suicides the negative effects of suburbanization are written onto the nature it purports to provide its residents. The cultural and economic logic of sprawl generates a built environment that accelerates the energy-crisis apocalypse tasted during the 1973 energy crisis. The paradoxes of suburban ideology generate unsustainable—even fatal—built environments, figuring two apocalypses as competing for space in suburban narratives: the concrete-grey and the green. In the grey, all hell breaks loose when the built environment can no longer deliver on suburban ideology's promises. But suburban ideology so drives American culture that hell must be displaced onto terrorists, weather, and parenting to make the future safe by keeping it recognizably suburban, literally concrete. The potential green apocalypse—what a return to nature would actually entail—critically engages the concrete-grey apocalypse, but at the cost of (suburban) life as we know its obsolescence.

Dans Back to the Future 1 et 2, The Ice Storm, et The Virgin Suicides, les effets négatifs de la suburbanisation portent sur l'environnement qu'elle prétend fournir à ses résidents. La logique culturelle et économique de l'expansion des banlieues produit un milieu construit qui accélère la venue de l'apocalypse attribuable à la crise énergétique dont on a eu un avant-gou ˆ t lors de la crise énergétique de 1973. Les paradoxes de l'idéologie suburbaine produisent des milieux construits insoutenables - et même fatals -, qui présentent deux apocalypses se faisant concurrence pour s'approprier l'espace dans les narratifs suburbains : la grise comme le béton et la verte. Dans la grise, l'enfer est créé lorsque le milieu construit ne peut plus livrer les promesses de l'idéologie suburbaine. Mais l'idéologie suburbaine propulse tellement la culture américaine que l'enfer doit être dirigé vers les terroristes, la température, et l'éducation des enfants, afin de rendre l'avenir sécuritaire et de maintenir le caractère suburbain, littéralement béton. Le potentiel de l'apocalypse verte - ce que le retour à la nature signifierait réellement - entraiˆne de manière critique l'apocalypse grise comme le béton, mais en sacrifiant la vie (suburbaine) à mesure que nous en constatons l'obsolescence.

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