Abstract

Carers recognize that the linguistic problems associated with Alzheimer's disease (AD) can be detrimental to effective communication, but they are often not sure what they can do to help. This article examines the use of formulaic language in AD, including routines, repetitions, and fillers, through the lens of a model of how cognitive and social priorities shape language learning and use. The model sheds light on the ways in which formulaic language can limit effective communication, but also shows how it can be used to support the declining command of novel language. Carers' tendency to adopt formulaic language in their own interaction is also examined. An agenda for future research is offered to further test the validity of these observations and to explore ways of using formulaic language constructively to support improved communication between carers and AD sufferers.

Les membres du personnel soignant conviennent volontiers que les problèmes langagiers associés à la maladie d'Alzheimer peuvent nuire à l'efficacité de la communication, mais dans la plupart des cas, ils ne savent pas comment aider leurs patients. À partir de l'observation, faite sur des patients atteints de cette maladie, de la façon dont les priorités cognitives et sociales modulent l'apprentissage et l'utilisation de la langue, l'article analyse le recours à des séquences linguistiques préfabriquées telles que routines, répétitions et mots de remplissage. Le modèle utilisé jette un éclairage nouveau sur les contraintes imposées à la communication par les séquences préfabriquées, et montre également comment celles-ci peuvent servir à ralentir la régression de l'usage original du langage. La tendance chez les soignants à adopter des séquences préfabriquées dans leurs interactions personnelles est également prise en compte. Nous proposons par ailleurs un programme de recherches, dans le but de mettre encore à l'épreuve la validité de nos observations et d'explorer les manières constructives d'utiliser les séquences préfabriquées afin qu'elles améliorent la communication entre les soignants et leurs patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

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