Abstract

This paper deals with leftist politics in the Western Algerian region of Oran during the mid-1930s. During the Popular Front, Communists, Unionists but also Socialists and Radicals were part of a general movement which met with “indigenous” political movements, above all with the Muslim Congress. Divisions between the national Algerian movement and the French left had not at that time been addressed. Although the interactions were limited, they were also vital and important. Through the exchange of ideas, the parties involved conceived and promoted a reformist program for colonial Algeria.

Abstract

Cet article traite des dynamiques politiques à l’œuvre au milieu des années trente dans les milieux militants de gauche de l’Oranie colonisée. Communistes, syndicalistes mais aussi socialistes et radicaux prirent part à une tentative de rapprochement avec les représentants des mouvements politiques « indigènes » algériens : Fédération des élus, Association des oulémas, Congrès musulman. Les interactions, bien que limitées, furent réelles et importantes. Les divisions entre le mouvement national algérien d’un côté et la gauche française de l’autre n’étaient pas fixées ni stables à cette époque. Un projet de réforme de la société coloniale fut pensé en commun et promu dans des structures communes, permettant des transferts réciproques.

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