Abstract

“The Persistence of Myth: Written Authority in the Wake of New World Discovery” examines how classical authorities continued to influence scientific knowledge in the early modern period in spite of the emergence of more experiential and empirical methods of cosmography. Demonstrating that experiential evidence from travel literature and material evidence from the burgeoning culture of collection often endorsed rather than displaced myth, the paper argues that the preservation of myth is not a facile protection of power relations but is representative of how material reality is inherently connected to and supported by mythical structures. The paper performs a temporal short circuit, suggesting not that an impoverished early modern science failed to understand the significance of empirical evidence but that the emerging discourse of science sought a mutually sympathetic relationship among art, myth, and empirical evidence.

« The Persistence of Myth: Written Authority in the wake of New World Discovery » examine comment les autorités classiques ont continué d’influencer les connaissances scientifiques au début de la période moderne, malgré l’émergence de méthodes plus expérientielles et empiriques de la cosmographie. Par une démonstration de l’évidence expérientielle à partir de la documentation touristique et de preuves matérielles d’une culture florissante de collection souvent avalisée plutôt qu’un mythe déplacé, l’article allègue que la préservation d’un mythe n’est pas une protection facile des relations de pouvoir, mais qu’elle représente la façon dont la réalité matérielle est essentiellement reliée aux structures mythiques et soutenues par elles. L’article occasionne un court circuit temporel, et ne suggère pas qu’une science appauvrie au début des temps modernes n’a pas compris la signification de l’évidence empirique, mais que le discours émergent sur la science a recherché une relation mutuellement sympathique entre l’art, le mythe, et l’évidence empirique.

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