Abstract

The Eaton’s Santa Claus parade in Toronto emerged as form of “commercial spectacle,” forged in the decades after the First World War, that blended older and newer forms of popular culture with the changing dynamics of family, audience, community, and commerce. Although it was a local event, its creators were part of a network of parade-makers in the big cities of North America, who shared ideas and drew upon the same cultural forms. With the advent of television, the Santa Claus parade reached a wider audience across the country. In between the parade’s local performance and its Canadian audience lies the creation of a metropolitan spectacle, a local event that not only synthesized international ideas and fit into larger networks of cultural producers, but also had broader reach, projecting power and influence outward to a vast economic and cultural space.

Abstract

La parade du père Noël d’Eaton s’est transformée en « spectacle commercial », forgé au fil des décennies qui ont suivi la Première Guerre mondiale, alliant des formes plus anciennes et plus modernes de culture populaire à la dynamique changeante de la famille, du public, de la collectivité et du commerce. Même s’il s’agissait d’un événement local, ses créateurs faisaient partie d’un réseau d’organisateurs de parades, s’étendant aux grandes villes d’Amérique du Nord, nourrissant les mêmes idées et s’inspirant des mêmes formes culturelles. L’avènement de la télévision a permis à la parade du père Noël d’atteindre un auditoire plus vaste à l’échelle du pays. Entre sa production locale et son auditoire canadien repose le berceau d’un spectacle métropolitain, d’un événement local qui, en plus d’être le creuset d’idées venues d’ailleurs et de se rallier à de plus vastes réseaux de producteurs culturels, jouissait d’un plus grand rayonnement, brillant de sa puissance et de son influence sur un vaste espace économique et culturel.

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