Abstract

The nutrition programs that developed in Montreal Protestant schools during the 1970s attest to a deepening awareness of child and adolescent welfare. The combination of grassroots activism and government support that brought about these initiatives took place in the context of post-Quiet Revolution Quebec, when Montrealers were grappling with the role that the newly activist state should play in social life. At the same time, school nutrition reform was part of a broader ongoing renegotiation of state responsibility. Both in Canada and the United States, governments were steadily assuming a mantle of responsibility for expanded liberal rights.

Les programmes de nutrition développés par les écoles protestantes de Montréal dans les années 1970 attestent une conscientisation accrue à l'égard du bien-être des enfants et des adolescents. L'union entre activisme local et soutien gouvernemental qui rendit ces initiatives possibles s'est faite dans le contexte de l'après-Révolution tranquille au Québec, alors que les Montréalais peinaient à se résoudre au rôle que l'État désormais interventionniste jouerait dans la vie sociale. Simultanément, la réforme de la nutrition à l'école s'inscrivait dans une vaste renégociation continue des responsabilités étatiques. Tant au Canada qu'aux tats-Unis, les gouvernements assumaient des responsabilités toujours plus grandes dans la foulée du progrès des droits individuels.

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