Abstract

Depuis quelque temps, au Canada et ailleurs, les décideurs, en matière de politique étrangère, doivent de plus en plus tenir compte des questions religieuses quand ils analysent les relations internationales, conçoivent des politiques ou mettent en place des programmes à l’étranger. Cette nécessité croissante comporte plusieurs aspects, et concerne la situation tant nationale qu’internationale. Pour plusieurs raisons, il est ainsi important de faire certaines mises en garde en ce qui a trait à la négociation de ces « dimensions religieuses » à l’étranger. Dans cet article, j’examine les éléments qui justifient l’importance d’inclure l’aspect religieux dans le processus de politique étrangère et de relever les défis méthodologiques et normatifs que cette entreprise pose aux chercheurs et aux spécialistes. Je soutiens qu’une approche qui faciliterait l’atteinte de cet objectif est la création de forums où divers points de vue sur les dimensions religieuses pourraient être abordés et débattus.

Abstract

There has been a growing pressure on foreign policy-makers in Canada and other societies to pay more attention to religion as they study international relations, formulate policies, conduct diplomacy, and deliver programs abroad. This pressure is multifaceted and has both domestic and international sources. Yet, for a variety of reasons, “negotiating the religious dimension” abroad carries important caveats. The purpose of this paper is to review the rationale for including religion in the policy process and to work through some of the methodological and normative challenges this endeavour represents for scholars and practitioners. It argues for a modest facilitative approach to creating safe and inclusive forums within which ideas with religious dimensions could be broached and contested.

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