Abstract

This study of urban criminal geography explores the possibility of combining, in the same theoretical framework, the concept of social disorganization and the notion of crime opportunities. Using Hierarchical Linear Modeling (HLM), it shows that the number of crimes committed, be they crimes against persons or property offences, is more effectively predicted by the simultaneous presence of motivated offenders and crime opportunities. Crime opportunities theory does not explain the presence of motivated offenders. Social disorganization theory goes much further in explaining the geographical distribution of motivated offenders in the urban setting. As Shaw and McKay framed it initially, the results of this study suggest that there exists no direct relationship between the makeup of the resident population and the level of crime committed in a neighbourhood. This effect is indirect and is based on the number of potential offenders in the urban setting.

Abstract

Cette étude de géographie criminelle urbaine explore la possibilité de combiner le concept de désorganisation sociale et la notion d’opportunités criminelles dans un même cadre théorique. À l’aide de modèles linéaires hiérarchiques (MLH), il est démontré que le nombre de crimes commis, tant contre la personne que contre les biens, est mieux prédit par la présence simultanée de délinquants motivés et d’opportunités criminelles. Mais la théorie des opportunités criminelles n’explique pas la présence de délinquants motivés. La théorie de la désorganisation sociale explique beaucoup mieux la distribution géographique de délinquants motivés dans l’espace urbain. Suivant la formulation initiale de Shaw & McKay, les résultats de l’étude indiquent qu’il n’existe pas un lien direct entre la composition des populations résidentes et la criminalité commise dans un quartier. Son effet est indirect et passe par la concentration urbaine de délinquants potentiels.

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