Abstract

Does the mode of governance influence the perceptions, representations, and intervention strategies vis-à-vis ruptures that overturn the social order? This study focuses on this question and highlights two forms of social housing that have fairly different methods of management. The first form is managed by municipal authorities (rent-controlled housing – HLM) and the second is administered collectively by the communities that live there (housing cooperative). The comparison calls particular attention to the role of the mode of governance in relation to judgements of and frequency of uncivil behaviours. The study relates to a field survey carried out among 364 residents of social housing in five neighbourhoods in the city of Montreal. The results demonstrate that the level of cohesion and informal social control is higher in cooperatives than in HLMs and explain the frequency of incivilities, residents’ views as to the relative gravity accorded such incivilities, and the intervention strategies preferred by residents.

Abstract

Est-ce que le mode de gouvernance adopté influence les perceptions, les repré- sentations et l’intervention face à des ruptures de l’ordre social ? Cette étude s’intéresse à cette question et met en relief deux types de logements sociaux dont le mode de gestion est passablement différent. Le premier est géré par les autorités municipales (habitation à loyer modique [HLM]) et le deuxième est administré collectivement par les communautés qui y habitent (coopérative d’habitation [COOP]). La comparaison met en évidence le rôle du mode de gouvernance quant au jugement et à la fréquence des incivilités. L’étude porte sur un sondage effectué auprès de 364 résidents de logements sociaux qui se situent à l’intérieur de cinq quartiers de la ville de Montréal. Les résultats démontrent que le niveau de cohésion et de contrôle social informel est plus élevé dans les coopératives que dans les HLM et ils expliquent la fréquence des incivilités qui s’y produisent, les jugements que les résidents portent sur leur gravité relative et les stratégies d’intervention qu’ils privilégient.

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