Abstract

Condamné par les Français ultras, les sartriens et les Algériens de la tendance islamo-baathiste, le 4 janvier 1960, Albert Camus s'en allait un peu. Dans cet article, pour réhabiliter et rendre hommage à l'auteur de L'Etranger, le critique commence par rappeler le contexte de son oeuvre, l'enfance pauvre à Belcourt, le journalisme à Alger Républicain et la série d'exils vécus. Ensuite, il évoque des actions peu connues de Camus, après le 8 mai 1945 et pendant la guerre d'Algérie, pour la défense des Algériens. Enfin, il propose aux critiques de lire les déclarations et les romans de Camus dans le contexte du colonialisme de l'époque, c'est-à-dire de l'apartheid, afin de ne plus injustement condamner l'auteur.

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