Abstract

Focusing mainly on the United Church of Canada, this article highlights changes in organization, discourse, and practice that were part of a missions-to-development trajectory in the mainstream churches during the 1960s and ironies arising from that shift. The article shows that, despite these churches' increasingly non-evangelistic approach to missions in this tumultuous decade and their desire to escape the taint of colonialism, globally minded young Canadians were not won over. Instead of choosing a missionary vocation, many became volunteers with Canadian University Service Overseas (cuso ), a secular development organization founded in 1961. Meanwhile, as the United Church and other mainstream churches took on development and solidarity work in the Global South as their new 'mission,' they lost the support of conservative Christians, who continued to hold a more traditional understanding of the missionary task. Although the overseas outreach of the mainline churches survived the challenges of the 1960s, it was in a greatly changed and attenuated form. In practice, the everyday concerns of these faith-basedngo s often had little to distinguish them from the concerns of their young, secular counterparts.

Ciblant principalement l'Église unie du Canada, cet article souligne les changements au sein de l'organisation, du discours et des pratiques survenus dans le cadre du recentrage, des missions vers le développement, des principales Églises dans les années 1960, de même que l'ironie née de cette réorientation. Il montre qu'en dépit du choix de ces Églises, dans le tumulte de cette décennie, de recourir à une approche de moins en moins axée sur l'évangélisation et de leur désir d'éviter toute forme de colonialisme, elles n'ont jamais su séduire les jeunes Canadiens universalistes. Au lieu de choisir les missions, plusieurs devinrent bénévoles au sein du Service universitaire canadien outremer (suco ), un organisme laïque de développement créé en 1961. Au même moment, alors que l'Église unie et les principales autres Églises firent du travail de développement et de solidarité dans les pays en développement leur nouvelle « mission », le soutien des chrétiens conservateurs leur échappa, ceux-ci adhérant toujours à une interprétation plus traditionnelle du missionnariat. Si le rayonnement outremer des principales Églises a survécu aux défis des années 1960, ce fut sous une forme fortement revue et atténuée. En pratique, les préoccupations quotidiennes de ces ong fondées sur la foi se distinguaient peu de celles des jeunes laïques.

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