Abstract

Few studies have investigated law enforcement agencies' motivation and capacity to integrate video surveillance of public places into patrol- and criminal-investigation practices or the extent to which that motivation and capacity are constrained by independent regulatory agencies. In this paper, we assess the impact of a law-enforcement experiments in video surveillance in Montreal during a five-year period (2004 to 2008). Two strategies are compared. The first strategy made use of CCTV as a proactive and integrated element of a problem-solving initiative targeting an open-air drug-dealing market. The second strategy was essentially passive and CCTV cameras were spread along a street known for its nightlife, bars scene, and clubs. Findings show that video surveillance is, in fact, effective when closely linked to traditional police strategies and focused on a specific, recurrent, and localized problem. CCTV did manage to have an impact on the incidence of drug-dealing transactions as well as a collateral impact on the incidence of other offences, especially violent crimes. The second and more common approach, however, had no impact on crime.

Abstract

Peu d'études se sont intéressées à la manière dont les forces policières intègrent la télésurveillance dans leurs méthodes de travail aux fins de patrouille ou d'enquête. Il se trouve que cette intégration ne va nullement de soi et que son usage, au Québec du moins, est sévèrement réglementé. Cette étude propose un bilan de la télésurveillance policière pratiquée par le Service de police de la Ville de Montréal entre 2004 et 2008. Deux stratégies sont comparées : la première est proactive et vise l'intégration de la vidéosurveillance aux interventions policières de terrain ciblant un point de vente organisée de drogues illicites ; la seconde est réactive et vise essentiellement à assurer une surveillance passive et diffuse d'une artère où se concentrent les bars et boites de nuit du centre-ville. Nos analyses indiquent que la première stratégie est supérieure à la seconde. L'utilisation de la vidéosurveillance à des fins de résolution de problèmes a occasionné une baisse substantielle des activités de trafic ainsi qu'une baisse concomitante des délits de violence et des vols.

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