Abstract

Les lignes directrices provisoires du Secrétariat du Conseil du Trésor de 2007 ont recommandé que le taux d’actualisation public (TAP) soit de 8 %. Dans cet article, nous avançons que ce chiffre est basé sur une méthodologie inappropriée et trop élevé. En utilisant un taux d’actualisation de la consommation, et à l’aide d’un modèle de croissance, nous suggérons plutôt un TAP de 3,5 %, dans le cas d’un projet intragénérationnel (de moins de 50 ans) et où il n’y a pas d’effet d’éviction sur l’investissement privé. Les impacts sur l’investissement devraient d’abord être convertis en leurs équivalents de consommation grâce à un prix fictif du capital de 1,26. Dans le cas de projets intergénérationnels (allant au-delà de 50 ans), comme ceux que peuvent influencer les changements climatiques, nous recommandons d’adopter TAP qui décroît au fil du temps.

Abstract

Recent interim guidelines of the Treasury Board Secretariat (2007) recommend a social discount rate (SDR) of 8 percent. This paper argues that this value is based on an inappropriate methodology and is too high. Using a consumption rate of interest and drawing on a growth model, we suggest that if a project is intragenerational (less than 50 years) and there is no crowding out of private investment, then analysts should use an SDR of 3.5 percent. Impacts on investment should first be converted to consumption equivalents using a shadow price of capital of 1.26. If the project has intergenerational impacts (beyond 50 years), such as those affecting climate change, we recommend a schedule of time-declining SDRs.

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