Abstract

This article describes the emergence of imprisonment as part of the collection of child-support debt in Alberta, Canada. This approach to child poverty arose in the context of political conservatism, a shift in the feminist movement, and changes in the legal environment. Findings indicate that incarceration for support debt is increasing and that Blacks, Aboriginals, the unemployed, and those without post-secondary education are over-represented among those imprisoned for support debt. It is argued that child-support enforcement as an implement of social policy has limits, especially among low-income payors.

Cet article examine l'émergence de l'emprisonnement comme un outil dans le recouvrement des pensions alimentaires pour enfants en Alberta, Canada. Cette approche envers la pauvreté des enfants est survenue dans un climat politique conservateur, à une époque marquée par un changement de priorités dans le mouvement féministe ainsi que des changements dans l'environnement juridique. Cet article démontre que les incarcérations pour des dettes liées aux pensions alimentaires sont de plus en plus fréquentes et que les Noirs, les Autochtones, les individus en chômage ainsi que les personnes sans education post-secondaire sont surreprésentés parmi ceux emprisonnés pour ce type de dettes. Nous soutenons que l'exécution des ordonnances alimentaires possède des limites en tant qu'instrument politico-social, notamment parmi les debiteurs à faible revenu.

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