Abstract

This essay focusses on an aspect of Margaret Laurence's business correspondence: the intriguing unpublished letters between Laurence and Richard Nielsen, producer of the television and film company Nielsen-Ferns Ltd., and between Laurence and Gordon Hinch, Public Affairs Department, Imperial Oil. Nielsen and Hinch wanted Laurence to write a television script for them. Laurence refused because the show was to be sponsored by Imperial Oil. The essay examines the ways in which imperial language and values are embedded within the letters from Imperial Oil and Nielsen-Ferns. It also explains why Laurence was a particularly fitting figure to represent these companies' aims. The essay situates this correspondence within the world oil crisis of the 1970s and the implementation of multiculturalism in Canada. Laurence's rejection of Nielsen-Ferns and Imperial Oil's offer, the essay argues, is an extension of her broader condemnation of imperialism, the nuclear arms race, and indeed war itself.

Abstract

Cet article se penche sur un aspect de la correspondance d'affaire de Margaret Laurence : les intrigantes lettres non publiées qui ont été échangées entre Mme Laurence et Richard Nielsen, producteur de l'entreprise de film et télévision Nielsen-Ferns Ltd., ainsi qu'entre Mme Laurence et Gordon Hinch, du Département des affaires publiques de la Compagnie pétrolière impériale Ltée. MM. Nielsen et Hinch voulaient que Mme Laurence rédige un scénario de télévision pour eux. Mme Laurence avait refusé parce que l'émission devait être commanditée par la Compagnie pétrolière impériale limitée. L'article examine de quelle façon le langage et les valeurs impériales sont encastrés dans les lettres de la Compagnie pétrolière et de Nielsen-Ferns. L'article explique également pourquoi Mme Laurence était une personne particulièrement bien placée pour représenter les objectifs de ces entreprises. Il situe la correspondance dans le contexte de la crise pétrolière mondiale des années 1970 et de la mise en œuvre du multiculturalisme au Canada. Le refus de l'offre de Nielsen-Ferns et de la Compagnie pétrolière impériale Ltée par Mme Laurence représente, selon l'article, un prolongement de sa condamnation globale de l'impérialisme, de la course aux armements nucléaires et de la guerre même.

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