Abstract

Beginning in the late 1980s with the release of Our Common Future by the World Commission on Environment and Development, followed by the development of international accords such as the 1992 Convention on Biological Diversity, international pressure to resolve Indigenous rights issues has been steadily mounting. Successive Canadian governments have been striving increasingly to recognize and incorporate Aboriginal traditional knowledge into resource management planning. Following more than a decade of such efforts, the question of how to achieve such incorporation appropriately remains inadequately answered. This essay contributes to the resolution of this issue by first clarifying some key differences between Aboriginal and non-Aboriginal definitions of "traditional knowledge." Then, three Ontario case studies are briefly described that highlight the most and least successful aspects of previous undertakings. Among the lessons learned are the need to value traditional knowledge on a par with Western science while recognizing the particular capabilities of each system, and the requirement that Aboriginal peoples and their knowledge participate on a mutually respectful basis.

Abstract

Avec la publication vers la fin des années 1980 du rapport Notre avenir à tous de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement (1987), suivie par l'élaboration d'ententes internationales, comme la Convention sur la diversité biologique (1992), des pressions inter-nationales encourageant la résolution des problèmes associés aux droits des Autochtones se firent de plus en plus sentir. Des gouvernements canadiens successifs essaient toujours plus de reconnaître et d'intégrer les connaissances traditionnelles autochtones dans la planification de la gestion des ressources. Après plus de dix ans d'efforts de ce genre, la façon de réaliser adéquatement une telle intégration n'est toujours pas claire. Cet article contribue à la résolution de ce problème en précisant d'abord certaines différences clés entre les définitions autochtones et non autochtones de « connaissances traditionnelles ». Trois études de cas ontariennes sont ensuite décrites brièvement pour illustrer les aspects les mieux réussis et les moins bien réussis des efforts antérieurs. Parmi les leçons apprises, notons le besoin d'accorder la même valeur aux connaissances traditionnelles qu'aux connaissances scientifiques occidentales tout en reconnaissant les capacités particulières de chaque système, ainsi que l'obligation pour les Autochtones et leurs connaissances d'être acceptés avec un respect mutuel.

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