Abstract

La connaissance d’une deuxième langue officielle au Canada peut être associée à des revenus plus élevés à cause de la valeur que cela comporte sur le marché du travail, ou de la valeur que cela représente simplement en tant qu’habileté supplémentaire. Mais, jusqu’à maintenant, les données disponibles sur ce sujet n’avaient rapport qu’à la connaissance de cette langue, et non à son utilisation. C’est le recensement de 2001 qui, pour la première fois, a fourni des données sur l’utilisation de la langue maternelle et d’une langue seconde au travail, ce qui montre que c’est la connaissance et l’utilisation d’une langue seconde qui entraînent une augmentation des revenus attribuable à la maîtrise d’une deuxième langue officielle. Dans cette étude, nous observons que cet effet est important et statistiquement significatif au Québec, mais négligeable ailleurs au Canada.

Abstract

Knowledge of an additional language may be associated with enhanced earnings because of its actual value in the workplace, or its value as a screen for ability. Previously available data did not indicate whether bilingualism was actually practiced. The 2001 Census reports, for the first time, the primary and secondary languages used at work. Conditioning on both language knowledge and language use determines the additional earnings that can be attributed to the use of a second official language. We find substantial, statistically significant, rewards to second official language use in Quebec and insignificant effects in the Rest-of-Canada.

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