Abstract

Since the advent of Nunavut, territory-wide debates have brought about new linguistic policies and challenged the dominance of the English language in Nunavut institutions. Through an analysis of semi-structured interviews conducted in Iqaluit and Igloolik, this essay confirms that a niche does exist in the labour market for people who read and write syllabics. Nevertheless, a comparison of linguistic practices in the capital (Iqaluit) and a smaller community (Igloolik) suggests that, apart from the elders, the number of people fluent enough in syllabics to read and write on a daily basis is small. The ideal of stable bilingualism rests upon the “inuitization” of the territory’s institutions. This in turn entails a renewed effort to provide learning and practice opportunities for those who wish to write and read their language better.

Abstract

Depuis la création du Nunavut, des débats à l’échelle du territoire ont entraîné la formulation de nouvelles politiques linguistiques et remis en cause la domination de la langue anglaise dans les institutions du Nunavut. À l’aide d’une analyse d’entrevues semi-dirigées qui ont été réalisées à Iqaluit et à Igloolik, le présent article confirme qu’un créneau existe dans le marché du travail pour les gens qui lisent et écrivent le syllabique. Quoi qu’il en soit, une comparaison des pratiques linguistiques dans la capitale (Iqaluit) et dans une plus petite communauté (Igloolik) semble suggérer qu’à l’exception des aînés, le nombre de personnes qui maîtrisent assez l’écriture syllabique pour la lire et l’écrire quotidiennement est très modeste. « L’instauration d’un véritable » bilinguisme stable dépend de l’inuitisation des institutions du territoire. Ceci exige un effort renouvelé pour fournir des possibilités d’apprentissage et de pratique à ceux qui désirent mieux écrire et lire leur langue.

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