Abstract

Même avant le renflouage de GM et de Chrysler, en 2009, plusieurs gouvernements, au Canada, ont montré une volonté accrue de subventionner des projets d'investissement privé, en particulier dans le secteur manufacturier, à la plus grande déception de ceux qui ont une approche conservatrice en matière d'impôt. Dans cet article, j'analyse dans quelles circonstances ces subventions ont leur raison d'être, en m'attardant tout particulièrement aux efforts des gouvernements ontarien et fédéral pour attirer de nouveaux investissements dans le secteur automobile. J'évalue le prix que les gouvernements devraient s'attendre à payer quand ils s'engagent dans une guerre d'enchères et estiment le gain de bien-être qu'ils espèrent faire. Mon analyse suggère que, contrairement à que l'on entend dans les débats publics et à ce que l'on lit dans plusieurs études existantes, ce n'est pas la somme absolue des gains que l'on doit considérer, mais l'attractivité relative exercée sur la société qui investit et la taille relative des coûts externes dans chaque lieu où l'on espère attirer un investisseur.

Abstract

Even before the bailouts of GM and Chrysler in 2009, several governments in Canada have shown an in¬creased willingness to subsidize private investment projects, especially in the manufacturing sector, to the dismay of tax conservatives. I evaluate under what circumstances these government subsidies make sense, paying particular attention to the efforts of the Ontario and federal governments to attract new investments in the automobile sector. I show what governments should expect to pay when they join a bidding war and derive the expected welfare gain. The analysis suggests that, in contrast with the public debate and many previous studies, it is not the absolute size of benefits that matters, but the relative private attractiveness for the investing firm and the relative size of externalities in each location.

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