Abstract

Loin de prétendre résoudre le mystère qui entoure Monsieur Vénus (1884), notre article se propose de comparer les différentes versions que Rachilde donna pour justifier l'écriture d'un tel roman. Certaines contradictions seront ainsi mises en lumière, comme la présence de ce journaliste, Francis Talman. Nous nous intéresserons également à la jeunesse de Rachilde et à sa relation encore mal connue avec la chroniqueuse Camille Delaville dont certaines lettres, adressées à la romancière Georges de Peyrebrune, fournissent d'intéressants détails sur Monsieur Vénus. A commencer par le fait que Rachilde allait en lire des chapitres au Chat Noir, cabaret où se réunissaient les Hydropathes. Cette étude ne serait pas complète si les raisons qui ont poussé Rachilde à déguiser la véritable genèse de ce titre, à qui elle doit sa sulfureuse renommée, n'étaient examinées.

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