Abstract

En poursuivant le thème du 50e anniversaire de l'Université York, soit «Knowledge Reconsidered: Feminism in the Academy at York» (Le savoir réexaminé : le féminisme dans les études universitaires à York), le présent article examine la révolution du savoir qui a lieu présentement à l'université. Au lieu d'adhérer au modèle de la science pour la science, comme l'a fait Newman, les universités partout jouent un rôle clé dans la production de nouveaux savoirs exigés par les États-nations. L'article traite aussi de l'effet de ces tendances globales sur la «marchandisation» du savoir ainsi que sur le transfert de la science. À la lumière de ces phénomènes surgit une question capitale : reste-t-il de la place, au sein de ce nouveau paradigme, pour la poursuite de recherches féministes, critiques et théoriques qui n'ont aucune valeur marchande?

Abstract

Engaging with the fiftieth anniversary theme of "Knowledge Reconsidered: Feminism in the Academy at York," this presentation will consider the knowledge revolution that is presently occurring in the academy. Instead of pursuing knowledge for its own sake, à la Newman, universities everywhere are playing a key role in the production of new knowledge as required by nation states. The effect of global trends such as the commodification of knowledge and knowledge transfer will be addressed. The key question in light of these phenomena is what space is there within the new paradigm for the pursuit of feminist, critical, and theoretical knowledge that lacks market value?

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