Abstract

En 2000, l’Ontario a modifié la Loi sur les services à l’enfance et à la famille, permettant ainsi à deux gais ou à deux lesbiennes formant un couple d’adopter conjointement un enfant. Dans cet article, nous posons la question suivante : dans quelle mesure les agences d’adoption et les intervenants agréés dans ce domaine soutiennent-ils et appliquent-ils ces mesures qui rendent l’adoption possible parmi les gens membres de minorités sexuelles ? Nos observations indiquent que, dans l’ensemble, la réponse est oui. Toutefois, on observe des disparités en fonction des types d’agences (agences publiques / agences privées / agences internationales ; agences liées à une confession religieuse) et du lieu où elles sont situées (grands centres urbains / petites collectivités), de même que selon la catégorie des personnes qui font une demande d’adoption (lesbiennes et gais / autres minorités sexuelles). En conclusion, nous abordons les implications de ces résultats en termes de politiques publiques et de mesures pratiques.

Abstract

In 2000, changes to the Ontario Child and Family Services Act made it possible for lesbian and gay couples to jointly adopt a child. This research investigated the extent to which Ontario adoption agencies and licensees are supportive of adoption by sexual and gender minority people. Results indicate that while overall, there is support for sexual and gender minority adopters in Ontario, disparities exist on the basis of agency type (public vs. private vs. international; religious/cultural affiliation) and location (urban centres vs. smaller communities), as well as the applicants’ identity (lesbian/gay vs. other minority identities). Policy and practice implications of these findings are be discussed.

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