Abstract

Le but premier de la loi qu’a adoptée l’Ontario pour créer une ceinture de verdure est de protéger les terres agricoles et les espaces verts contre l’urbanisation ; cela s’inscrit dans un plan, appelé Zones de croissance, qui a pour objectif de gérer la croissance et le développement régionaux. Mais la ceinture de verdure est aussi le véhicule des politiques gouvernementales en matière d’environnement agricole, qui sont populaires auprès de l’électorat urbain. Pourtant, le succès de ces politiques exigera la collaboration des agriculteurs et des citoyens qui possèdent des propriétés rurales, sur lesquelles les droits de développement ont été gelés. Étant donné que, historiquement, le contrôle privé des intrants dans les entreprises agricoles a toujours été le fondement de la productivité agricole, la province doit maintenant faire face au défi qui consiste à harmoniser les objectifs de la ceinture de verdure et le soutien qu’elle a toujours apporté au secteur économique qu’est l’agriculture.

Abstract

The immediate purpose of Ontario’s Greenbelt is to protect farmland and open green space from urbanization while the province implements Places to Grow, its master plan for compact regional growth. The Greenbelt should also be understood as the vehicle for agri-environmental policies popular with the urban electorate. Yet successful implementation of such policies will require the cooperation of farmers and rural property owners whose development rights have been frozen. Since agricultural productivity has historically presumed private control over the mix of inputs into the farm business, the province now faces the challenge of reconciling the goals of the Greenbelt with its more venerable role as supporter of commercial agriculture.

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