Abstract

Une interprétation féministe des métaphores de médiation révèle les théories féministes informant deux films qui traitent de cuisine et de résolution des conflits. Les deux films Chocolat et Fried Green Tomatoes mettent en vedette des médiatrices fortes, « déguisées » en cheffes, qui aident les autres à résoudre leurs disputes. Chocolat et Fried Green Tomatoes construisent les médiatrices comme des héroïnes féministes et offrent un commentaire théorique féministe. Les films démontrent que différentes formes de féminisme peuvent s’allier avec succès et qu’il est possible de résister au pouvoir des grands récits du patriarcat en utilisant la médiation, plutôt que le droit. Les médiatrices dans les films Chocolat et Fried Green Tomatoes conservent leurs ambitions, obtiennent la légitimité en milieu patriarcal, emploient la parole comme technique de résistance ainsi que la narration comme moyen de modifier la dynamique du pouvoir et, ce faisant, se retrouvent campées comme des héroïnes féministes amusantes.

Abstract

A feminist interpretive approach to mediation metaphors reveals the feminist jurisprudence in two cooking and conflict resolution films. Chocolat and Fried Green Tomatoes both feature strong female mediators “disguised” as cooks who help others resolve their disputes. Chocolat and Fried Green Tomatoes construct women mediators as feminist heroes and offer feminist jurisprudential commentary. The films’ jurisprudence demonstrates that different kinds of feminism can successfully work together and that the power of patriarchal master narratives can be resisted by employing mediation instead of turning to law. The women mediators in Chocolat and Fried Green Tomatoes maintain their ambitions, obtain legitimacy in the midst of patriarchy, use talk as a resistance technique and narrative as a way to mediate power dynamics, and, in so doing, emerge as fun, feminist heroes.

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