Abstract

With Japan’s bombing of Pearl Harbor in 1941, 22,000 Canadians of Japanese descent were dispossessed of their property and belongings, and uprooted from their British Columbia homes to various sites of internment. Some stayed in these sites for four years or longer. Utilizing the concepts of vulnerability and composure, this essay examines Japanese-Canadian Nisei (second-generation) women’s and men’s mixed narratives of these wartime events. At the same time that narrators describe these years as filled with hardship, turmoil, and racial injustice, they also speak of happy times, kindness, and the sweetness of life. The essay points to ways in which the researcher and narrator work towards a “shared authority” in the presentation and interpretation of these complex memories.

Abstract

Avec le bombardement japonais de Pearl Harbor, en 1941, 22,000 Canadiens de descendance japonaise furent expropriés de leurs propriétés et de leurs biens puis déracinés de leurs domiciles en Colombie-Britannique vers divers centres d’internement. Certains sont restés dans ces centres pendant quatre ans ou plus. En utilisant les concepts de vulnérabilité et de sang-froid, cet essai examine les divers récits de femmes et d’hommes canado-japonais Nisei (deuxième génération) de ces événements en temps de guerre. En même temps que les narrateurs décrivent ces années comme une période remplie de souffrances, de tumulte et d’injustice raciale, ils évoquent aussi les moments heureux, la bonté et la douceur de la vie. Cet essai indique les façons par lesquelles le chercheur et le narrateur travaillent vers « le partage de l’autorité » dans l’expression et l’interprétation de ces souvenirs complexes.

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