Abstract

This essay explores the notion of self-reflexivity in the oral history interview process. Referring to oral historian Michael Riordan’s attempt to assume the role of the interviewee as a failed experiment, the author tackles the challenge himself. Using this experience as a launching point for his analysis, the author argues that oral historians would benefit from allowing themselves to undergo a life story interview as storytellers. Such an experience can help oral historians improve their ability to be self-reflexive and relate better to their interviewees, thereby enhancing their capacity to achieve what Michael Frisch calls a “shared authority.”

Abstract

Cet essai explore la notion d’auto-réflexivité dans le processus d’entrevue en histoire orale. En faisant référence à la tentative de l’historien oral Michael Riordan d’assumer le rôle de l’interviewé en tant qu’expérience ratée, l’auteur s’attaque lui-même au défi. En utilisant cette expérience comme point de départ pour son analyse, l’auteur soutient qu’en tant que conteurs, les historiens oraux gagneraient à se soumettre à une entrevue sur l’histoire de leur vie. Ce type d’expérience peut les aider à améliorer leur aptitude d’auto-réflexivité et à avoir une meilleure relation avec leurs interviewés, développant ainsi leur capacité à atteindre ce que Michael Frisch appelle « le partage de l’autorité ».

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