Abstract

In this essay, the three authors each discuss how the theme of sharing authority has emerged in their joint work on the Megaprojects New Media project. In part 1, Joy Parr recounts the discussions, dealings, acts of reciprocity, and public advocacy that have characterized her diverse and challenging encounters with communities affected by megaprojects. In part 2, Jessica Van Horssen discusses the particular case of Val Morton, a displaced rancher whose discontinued participation in the project rendered his considerable contributions to it, particularly an archive of documents, a challenge to notions of historical authority. In part 3, Jon van der Veen discusses how new media approaches to sharing such documents can take the form of a middle ground between a narrative and a database, productively drawing on the benefits and drawbacks of each to help others to tell stories with those documents. The authors conclude that it is this sharing of time, information, materials, claims, trust, and finally, public statements between different parties that accounts for the challenges inherent in sharing authority.

Abstract

Dans cet essai, les trois auteurs examinent chacun la façon dont le thème du partage de l’autorité est apparu dans leur travail conjoint sur le projet Nouveaux médias des mégaprojets (Megaprojects New media project). Dans la première partie, Joy Parr raconte les discussions, les relations, les actes de réciprocité et les campagnes publiques qui ont caractérisé ses rencontres diversifiées et intéressantes avec des communautés concernées par des mégaprojets. Dans la deuxième partie, Jessica Van Horssen examine le cas spécifique de Val Morton, un éleveur déplacé dont l’interruption de la participation au projet a permis d’y apporter d’importantes contributions, surtout pour l’archivage de documents, un défi pour les notions d’autorité historique. Dans la troisième partie, Jon van der Veen examine la façon dont les approches des nouveaux médias dans le partage de ce type de documents peuvent prendre la forme d’un plan intermédiaire entre un récit et une base de données, tirant ainsi profit des avantages et des inconvénients de chacun de façon efficace afin d’aider les autres à raconter des histoires avec ces documents. Les auteurs concluent que c’est ce partage du temps, l’information, les textes, les demandes, la confiance et finalement, les déclarations publiques entre les différentes parties qui comptent pour les défis qui vont de pair avec le partage de l’autorité.

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