Abstract

From the early 1960s to 2005, with Canada’s ratification of the 1989 Second Optional Protocol of the International Covenant of Political and Civil Rights, norms relating to the abolition of the death penalty have been advanced only incrementally, and in many respects tentatively. The process of making Canada abolitionist began at the level of high politics as an attempt to simultaneously make the criminal justice system more humane and bring Canada into the modern era. Parliament officially removed the death penalty from Canada’s Criminal Code in 1976 and defeated a motion to have it reinstated in 1987, and yet both debates were deeply divisive and did little to settle the issue for Canadians, the majority of whom still favoured the practice. This reluctance was later reflected in two high-profile cases involving the extradition of violent fugitives to the United States to face execution that were heard before the Supreme Court of Canada in 1991 and 2000. Indeed, since the initial efforts to remove capital punishment from the Criminal Code, the abolitionist norm has had a tenuous hold in Canada, its eventual strengthening occurring only with the combination of the increase in authority of the Canadian judiciary in the era of the Canadian Charter of Rights and Freedoms, and the emergence of definitive norms and laws at the international level.

Abstract

Du début des années 1960 jusqu’en 2005, avec la ratification en 1989 au Canada du Deuxième protocole international facultatif à la convention sur les droits politiques et de la personne, les normes visant l’abolition de la peine de mort ont progressé lentement et, sur bien des égards, de façon tentative. Le processus abolitionniste au Canada a commencé à un niveau politique élevé à titre d’essai pour rendre le système de justice pénale plus humain tout en modernisant le Canada. Le Parlement a officiellement aboli la peine de mort du Code criminel canadien en 1976 et a rejeté une motion visant à la rétablir en 1987. Ces deux débats ont beaucoup divisé les participants et n’ont pas réussi à résoudre cette question pour les Canadiens, dont la majorité était encore en faveur de cette pratique. Cette réticence a été reflétée plus tard dans deux cas sensationnels portant sur l’extradition de fugitifs violents aux États-Unis pour faire face à une sentence d’exécution. Ces cas ont été présentés devant la Cour suprême du Canada en 1991 et 2000. En fait, depuis les efforts initiaux déployés pour abolir la peine de mort du Code criminel, la norme abolitionniste a eu une emprise fragile au Canada et est devenue plus solide seulement avec une combinaison de l’accroissement de l’autorité du système judiciaire canadien dans le domaine de la Charte canadienne des droits et libertés et de l’émergence de normes et lois définitives au niveau international.

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