Abstract

Marian Engel was associated with other writers applauded for their attention to female and national identities in an era conditioned by the Canadian nationalist and second-wave feminist movements, yet she seemed to run against the grain of her times. Critics often expressed frustration that they could not extol her literary talents more supportively. In this essay, the author re-reads the novels Engel wrote before and after her Governor General Award winning novel, Bear, that were not received as positively. Her re-reading locates critical resistance in the misreading of quests. Instead of pursuits of female and national identity, the journeys figured in these novels are themselves transgressions, in that their point is to prove the inability of identity to challenge historical forces that make women uncomfortable in national space.

Abstract

Bien qu’elle ait semblé aller à l’encontre de son temps, Marian Engel a été associée aux autres écrivains salués pour l’attention qu’ils accordaient à l’identité féminine et nationale, à une époque déterminée par le nationalisme canadien et les mouvements féministes de la seconde vague. Les critiques ont souvent exprimé leur frustration de ne pas pouvoir vanter ses talents littéraires de façon plus soutenue. Dans cet article, l’auteur a relu les romans qu’elle a écrits avant et après Bear, roman qui s’est vu décerné le prix du Gouverneur général, et qui n’ont pas reçu autant d’éloges. Ma relecture situe la résistance critique dans la mauvaise interprétation des quêtes. Au lieu de poursuites de l’identité féminine et nationale, les voyages représentés dans ces romans sont en soi des transgressions, en ce que leur but vise à prouver l’incapacité de l’identité à défier des forces historiques qui rendent les femmes inconfortables dans l’espace national.

pdf

Share