Abstract

This paper situates media representations of Canadian “wounded” veterans coming home from Afghanistan in the broader context of war-veteran representation, from a disability studies perspective. The paper raises questions about the absence from these public sites of discourse about psychiatric disability. The author proposes that the attempt to cover up the violence of Canada’s new combat role fits a pattern of the avoidance of acknowledging disability in the Canadian public sphere. She examines media coverage of those soldiers who have come home prematurely in order to articulate their tacit and explicit relationship to notions circulating of what military personnel refer to as the “vital interests of a nation.” She argues that, in this discourse, disability is not merely a symbolic excess to war but rather is part of the fundamental and material logic of war and its relationship to national belonging.

Le présent article situe la représentation dans les médias des soldats canadiens « blessés » qui rentrent chez eux de l’Afghanistan dans un contexte plus large de représentation des anciens combattants, du point de vue des incapacités. L’article soulève des questions en ce qui a trait à l’absence de discours publics sur les maladies psychiatriques. L’auteure propose que la tentative de gommer la violence du nouveau rôle de combattant du Canada semble vouloir éviter de reconnaître l’incapacité sur la place publique au Canada. Elle examine la couverture par les médias des soldats qui sont rentrés prématurément chez eux afin d’articuler leur relation tacite et explicite autour de la mentalité actuelle que le personnel militaire véhicule comme étant dans « l’intérêt vital de la nation ». Elle prétend que, dans ce discours, l’incapacité n’est pas simplement un excès symbolique de la guerre, mais plutô t qu’elle fait partie de la logique fondamentale et matérielle de la guerre et de sa relation avec l’appartenance nationale.

pdf

Share