Abstract

As its title indicates, this essay undertakes to conceptualize and to critique attackability—the legitimating logic yet also the underlying weakness of pre-emptive warfare. The recent wars in Iraq and Afghanistan have tended to script an inevitability of imperial attack in terms of the putative enemy’s incapacity (whether because of enmity, or vulnerability) to avoid being attacked. Yet to the extent that the term “attack” bears within it a sense of attachment, this understanding of warfare involves not just a means of laying claim or seizing control or obliterating, but also an interminable failure to let go, a corrosive compulsion to hold on. The argument investigates the significance of such debilitating dynamics with reference to two films that address, in strikingly different ways, the first US-Iraq war: Sam Mendes’s Jarhead (2005) and Werner Herzog’s Lessons of Darkness (1992).

Comme son titre l’indique, cet essai vise à conceptualiser et à critiquer la possibilité d’attaque—légitimiser la logique et en même temps la faiblesse sous-jacente de la guerre par anticipation. Les conflits récents en Iraq et en Afghanistan ont eu tendance à bâ tir un scénario sur l’inévitabilité d’une attaque impériale, en établissant l’incapacité de l’ennemi putatif (que ce soit en raison de l’hostilité ou de la vulnérabilité) afin d’éviter d’être attaqué. Et cependant, tant que le terme « attaque » est porteur d’un sentiment d’attachement, cette idée qu’on a de la guerre ne porte pas seulement sur le fait de réclamer un territoire ou d’en prendre le contrô le ou de l’écraser, mais aussi sur le fait de ne jamais lâcher prise, une compulsion corrosive à s’accrocher coûte que coûte. L’argument analyse la signification d’une telle dynamique débilitante en ce qui a trait aux deux longs métrages qui portent, de façons frappantes et très différentes, sur la première guerre entre les États-Unis et l’Iraq: Jarhead (2005) de Sam Mendes et Lessons of Darkness (1992) de Werner Herzog.

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