Abstract

À la suite des négociations commerciales multilatérales du Cycle d’Uruguay (1986–1994), le Canada a remplacé ses quotas d’importation de produits sensibles par des quotas tarifaires. Cette mesure a effectivement permis de stopper les importations dépassant les quotas, et devrait également continuer de prévenir l’importation de la plupart des produits à offre réglementée après le succès des négociations commerciales du Programme de Doha pour le développement. Toutefois, dans cet article, nous avançons que la réduction des tarifs pendant la période post-Doha limitera sévèrement la capacité du Canada de restreindre les importations, et qu’il est donc important de saisir cette occasion pour mieux positionner les industries offrant des produits à offre réglementée pour leur permettre d’être concurrentielles. Nous présentons également un certain nombre de réformes qui pourraient contribuer à l’atteinte de cet objectif.

Abstract

Following the Uruguay Round of trade negotiations (1986–1994), Canada replaced its import quotas on sensitive products with tariff rate quotas. These tariffs have effectively blocked over-quota imports and are likely to continue to prevent imports on most supply-managed products following the successful completion of the Doha Development Round trade negotiations. However, we argue that tariff cuts in the post-Doha Round period will severely limit Canada’s ability to restrict imports, and it is important to use this opportunity to better position supply-managed industries to compete. This paper reviews a number of reform options that could be pursued.

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