Abstract

Lexical aspect and L1-L2 differences are often associated with the perfective and prototypical preference that characterises the development of the L2 French past tense among Anglophones. This study examined whether learners of French with the imperfective in their L1 would exhibit this developmental L2 past tense preference. The overall and appropriate uses of the French perfective and imperfective of 44 Hispanophones from four L2 tense-aspect proficiency levels were documented through a cloze task with 23 prototypical and 23 non-prototypical contexts. ANOVAs of the 2254 tokens generated by the participants revealed that, at low L2 proficiency levels, the participants overrode the perfective preference. Prototypical marking remained a preference across L2 proficiency levels, however. This finding reveals that lexical aspect constitutes a shared L2 acquisition challenge for the use of temporal morphology in L2 non-prototypical contexts even among learners who override verb semantics in their L1.

Abstract

La préférence pour le passé composé et l'emploi typique des aspects grammaticaux caractérise l'acquisition du passé composé et de l'imparfait chez les apprenants anglophones. Cette préférence est souvent associée à l'influence des propriétés sémantiques des prédicats verbaux et aux différences entre la L1 et la L2. Cette étude examine si les apprenants de français qui marquent l'imparfait dans leur L1 manifestent cette préférence. Au moyen d'une tâche d'écriture, nous avons incité 44 hispanophones, regroupés selon quatre niveaux de connaissance du système aspectuel du français, à produire le passé composé et l'imparfait dans 23 contextes typiques et 23 contextes atypiques. Les analyses de la variance effectuées à partir des résultats obtenus pour l'emploi et le bon usage des aspects grammaticaux n'ont révélé aucune préférence pour le passé composé, même parmi les apprenants les moins avancés. Cependant, une préférence pour l'emploi typique des aspects grammaticaux a été observée parmi les participants de tous les niveaux. Ces résultats suggèrent que l'influence des propriétés sémantiques constitue un défi pour l'emploi du passé dans des contextes atypiques, même chez les apprenants de français L2 qui marquent la distinction entre les valeurs aspectuelles du passé composé et de l'imparfait dans leur L1.

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