Abstract

This review of Linda Frost's Never One Nation and Mark Simpson's Trafficking Subjects argues that these works contribute to the exploration of the multivalent identificatory practices of the nineteenth-century United States and that, when taken together, the two books also offer opposed but complementary methodologies for analysing the fragmentary material and cultural history of the nineteenth-century United States. Frost's work focuses primarily on the varying, mutually reinforcing, and often conflicting ways in which American popular culture of the period constructed race, focusing primarily on popular periodical texts, while Simpson instead focuses on the cultural deployment of the concept of mobility within the United States and the ways in which that concept can both reinforce and undermine the status quo.

La présente analyse de Never One Nation de Linda Frost et de Trafficking Subjects de Mark Simpson fait valoir que ces oeuvres poursuivent l'exploration des pratiques identificatoires aux États-unis aux dix-neuvième siècle et que ces deux livres, lorsqu'ils forment un ensemble, proposent aussi des méthodologies opposées mais complémentaires pour l'analyse d'une partie de l'histoire de la culture matérielle de cette période. L'oeuvre de Frost porte principalement sur les diverses façons, mutuellement consolidées, et souvent conflictuelles, sur lesquelles la culture populaire américaine de cette époque s'est appuyée pour construire la race, en s'orientant principalement sur des textes des périodiques populaires, tandis que Simpson se concentre surtout sur le déploiement culturel du concept de mobilité aux États-unis, et sur les façons qui permettent à ce concept à la fois de renforcer et de saper le statu quo.

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