Abstract

Dans l’article, on parle du profilage racial que les policiers nient utiliser. D’après des entrevues menées auprès des membres du service de police de Hamilton, on suggère que le concept d’une sous-culture policière offre la toile de fond la plus crédible pour comprendre ce qu’on appelle communément le « profilage racial ». Vu de cette manière, le profilage racial est perçu par les agents de police comme un élément d’une série d’activités qui définissent leur travail. Dans ce contexte, le profilage se produit même sans les agents de police pouvant être favorables aux préjugés et à la discrimination contre les personnes de minorités visibles. De plus, cette sous-culture fournit aux services de police une technique de digression efficace et convaincante pour neutraliser les allégations selon lesquelles les institutions policières n’ont pas réussi à éliminer les pratiques racistes de leurs agents.

Abstract

This paper examines the meaning of police denials of racial profiling. Based on interviews with members of Hamilton Police Service, we suggest that the concept of a police subculture offers the most credible backdrop for understanding what is commonly termed racial profiling. When contextualized in this manner, racial profiling is perceived by the police as one in a series of activities that define their work. We argue that, when seen in the context of police subcultures, such profiling occurs even in the absence of officers who may be inclined to prejudice or discrimination against members of visible minorities. As well, that subculture provides police with a powerful and convincing deflection rhetoric to neutralize claims that the policing institution has failed to root out the racist practices of its officers.

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