Quelques commentaires sur ce numéro spécial

Ce numéro de Canadian Ethnic Studies/Études ethniques au Canada se différencie de plusieurs manières des numéros précédents. Premièrement, c’est un numéro spécial qui inclut des articles et d’ autres écrits correspondant à des communications données à la dixneuvième conférence bisannuelle de la Canadian Ethnic Studies Association/Société canadienne d’études ethniques, qui a eu lieu du 27 au 30 septembre 2007 à Winnipeg. Deuxièmement, ce numéro contient aussi des écrits sur l’ethnicité d’un point de vue international.

Les conférences précédentes de la CESA/SCEE ont eu une représentation internationale sous forme de participants canadiens et étrangers, mais les sujets de leurs communications étaient axés soit sur le Canada, et soit sur d’autres pays, mais seulement à titre de comparaison. La dixneuvième conférence bisannuelle de la CESA/SCEE diffère des précédentes en ce qu’elle a ouvert une discussion des problèmes abordés dans un contexte global ainsi que le reflétait son thème — Ethnicité, société civile et politique publique générale : faire entrer les cultures dans un monde en cours de mondialisation.

Les organisateurs de la conférence répondaient aux questions pressantes de gouvernance et d’inclusion des groupes ethniques et minoritaires dans un monde en cours de mondialisation. Pratiquement toutes les juridictions nationales du globe doivent faire face à ces questions, bien que la manière spécifique avec laquelle chaque pays s’y attaque peut être différente. Nous sommes témoins que l’Australie est confrontée à ces problèmes. Une Ukraine nouvellement indépendante est en train d’apprendre à les voir surgir. Depuis la conférence, nous avons été témoins de la façon dont les Kosavars traitent cette question. Ceux qui, comme nous, ont suivi la conférence, ont eu le privilège d’écouter les contributions de spécialistes qui n’étaient pas seulement des experts universitaires dans ce domaine, mais qui, dans plusieurs cas, faisaient partie du processus tentant d’inclure les groupes ethniques et minoritaires dans leurs juridictions respectives sur toute la planète. Leur expertise et leur expérience a servi à clarifier notre réflexion, non seulement en ce qui concerne l’inclusion ethnique dans un contexte global, mais aussi quant aux implications qui en ressortent pour le Canada. Nous espérons que, à la lumière de ce que nous y avons appris, nous saurons inclure complètement et définitivement nos groupes ethniques et minoritaires au Canada.

L’Agence canadienne de développement international (ACDI ) ainsi que le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) ont tous deux parrainé et financé les deux sessions plénières qui ont traité de ces problèmes —«Inclusion ethnique et gouvernance» et «Ethnicité, société civile et politique publique générale» — par Fonds Paix et Sécurité Glyn Berry. Les résumés de ces sessions constituent la première partie de ce numéro («rapports de discussion»), y inclus les commentaires d’un des conférenciers.

Le reste de ce numéro est composé d’articles revus par des pairs, dont plusieurs proviennent de communications présentées à la conférence. Ces articles sont d’une grande variété, étant donné que la politique de la CESA/SCEE est d’inclure dans ce genre d’événements un choix de sujets aussi large que possible. Au nom de la revue et personnellement, je voudrais remercier tous ceux qui ont soumis leurs articles pour participer à ce numéro spécial. Ils ont tous été examinés avec la même minutie que toutes nos autres contributions. Je suis particulièrement heureuse du nombre de doctorants qui ont présenté une communication à la conférence et dont les articles qui en ont découlé ont été jugés publiables.

Les Canadian Ethnic Studies/Études ethniques au Canada expriment leur reconnaissance à l’Agence canadienne de développement international (ACDI ) et au Fonds de la fondation de la faculté des Arts de l’Université du Manitoba pour...