Abstract

In this study, I focus on memorial responses to two crimes, the Montreal Massacre and Vancouver’s so-called “Missing Women” serial killings, both large-scale, very public acts of violence targeted specifically at women. Comparing the memorializing of these mass murders, I analyse the complexities and the possibilities of contemporary memorial rhetoric and the issues of accessibility and legibility it raises; the gap between official and marginalized mourners (and victims) evident in these case studies stands as both a means of maintaining the status quo and an opportunity for resistance to these norms. Looking at particular commemorative acts, I explore how traumatic deaths—and the lives behind them—are remembered by the survivors, their communities, and the nation at large. Because memorials in their sundry forms bring together individual and public grief, personal and collective memory, and, in so doing, determine whose lives count to the community, they provide rich subject matter for analysing how death and life together contribute to auto/biographical identities and narratives.

Dans la présente étude, j’ai mis l’accent sur la commémoration de deux crimes, le Massacre de Montréal et « Missing Women » (femmes disparues) sur les meurtres en série à Vancouver, deux actes de violence très publics et de grande envergure ciblant précisément les femmes. En comparant la commémoration de ces tueries, j’ai analysé la complexité et les possibilités de la rhétorique commémorative contemporaine et les problèmes d’accessibilité et de perceptibilité. L’écart entre les personnes en deuil, officielles et marginalisées, (et les victimes) évident dans ces études de cas devient à la fois une façon de maintenir le statu quo et une occasion de résister à ces normes. En évaluant certains gestes commémoratifs, j’explore de quelle façon les survivants, leurs communautés, et l’ensemble de la nation se souviennent d’une mort violente et des vies qu’elle a touchées. Parce que les divers monuments commémoratifs réunissent le deuil public et privé et la mémoire personnelle et collective, et déterminent ainsi quelles sont les vies qui comptent pour la communauté, ils sont une source riche de matière permettant d’analyser comment la mort et la vie contribuent ensemble à l’identité et aux récits auto/biographiques.

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