Abstract

This collection of essays deals with an important form of representation in American culture today: popular auto/biography. Popular auto/biographical discourse appears in a dizzying array of forms in North America, including personal documentaries, graphic books, song lyrics, personal zines, and celebrity memoirs. It is worth considering that, during a time when it is becoming hard for the general public to trust political and spiritual leaders, auto/biographical representations by celebrities and by “ordinary” Americans are on the rise: there are thousands of memoirs and biographies in print, and memoirs like Tuesdays with Morrie stay at the top of bestseller lists for years at a time. The scholars in this special issue examine a mix of popular and everyday auto/biographical practices and texts—from Eminem to the commemorative monuments of violent acts against women—in order to consider what life narratives mean in a public sphere where, more than ever, the personal is political.

Ce recueil d’essais traite d’une importante forme de représentation dans la culture américaine d’aujourd’hui : l’auto/ biographie populaire. Le discours auto/biographique populaire apparaît dans un ensemble époustouflant de formes en Amérique du Nord, y compris les documentaires personnels, les livres graphiques, les paroles des chansons, les fanzines et les récits de la vie des célébrités. Il vaut la peine de tenir compte que, à une époque où la confiance dans les chefs politiques et spirituels s’atténue dans le grand public, les images auto/ biographiques que véhiculent des célébrités et des Américains « ordinaires » sont de plus en plus nombreuses : des milliers de mémoires et de biographies ont fait l’objet de livres, et des mémoires comme Tuesdays with Morrie demeurent de grands succès de librairie durant des années. Dans ce numéro spécial, les universitaires jettent un coup oeil sur divers textes auto/biographiques et diverses pratiques populaires et courantes – de Eminem aux monuments commémoratifs des actes de violence contre les femmes – afin d’évaluer ce que les récits de vie signifient dans un espace public où, plus que jamais, le personnel est politique.

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