Abstract

Cet article présente les résultats d'une recherche réalisée en milieu montréalais plurilingue et défavorisé et dont les objectifs étaient, d'une part (étude 1), d'observer, chez 107 élèves d'origine immigrante du préscolaire 5 ans (sept classes), les relations existant entre la mise en oeuvre d'activités portant sur les capacités métaphonologiques et le développement de ces capacités ainsi que des habiletés de prélecture en français langue seconde. Il s'agissait également d'analyser si des différences apparaissaient en fonction du type d'intervention (avec ou sans É veil aux langues) ou en fonction du type de classe (régulière ou d'accueil). D'autre part, cette recherche visait à observer (étude 2), chez un nombre plus réduit d'élèves de chacune des trois classes d'accueil, les effets d'activités d'É veil aux langues sur leurs représentations de la place qu'occupent leur langue maternelle (L1) et le français langue seconde (L2) à l'école et plus largement de la diversité linguistique.

Abstract

This article presents the results of research conducted in multilingual and underprivileged schools in Montreal. The goals of the first study were to observe the effects of participation in activities involving metaphonological capacities and the development of these capacities, as well as pre-reading abilities in French as a second language, among 107 students of immigrant origin in seven kindergarten classes (age five). A further analysis was conducted in order to determine whether there were differences in the results according to the type of intervention (with or without language awareness) and according to the type of class (regular or welcoming class). The second study involved the participation of a smaller number of students, specifically those attending the three welcoming classes in the school. In particular, it aimed to observe the effects of activities promoting language awareness on the students' representations of the status of their first language(L1) in relation to that of the French language (L2) at their school and, in general, how they viewed linguistic diversity.

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