Abstract

The community is an important stakeholder in language education, and community views are critical for the successful implementation of new language policies. This article reports on a study on multilingual language policies conducted in two primary schools in two communities in eastern Uganda, one rural and one urban, from 2005 through 2006. The study focused on community responses to the new language education policy, which promotes the teaching of local languages in the first four years of schooling, using questionnaires, individual interviews, and focus-group discussions to collect data from the two communities, each linked to a local primary school. The findings show that in both communities, although participants were generally aware of the new local-language policy, they were ambivalent about its implementation in their school. They recognized the importance of local languages in promoting identity and cultural maintenance, but a higher priority was their children's upward mobility and the desire to be part of wider and more international communities. Further, while area languages such as Luganda and regional languages such as Kiswahili were perceived to have some benefits as languages of wider communication, it was English that received unequivocal support from both communities. The study concludes that parents and communities need to be better informed about the pedagogical advantages of instruction in the local language and that communities need convincing evidence that the promotion of local languages will not compromise desires for global citizenship.

Abstract

La communauté est un partenaire important dans l'enseignement des langues, et les points de vue partagés par les divers membres de la communauté jouent un rôle fondamental dans le succès de l'application de nouvelles politiques linguistiques. Cette étude a examiné les politiques linguistiques multilingues en vigueur – en 2005-2006 – dans deux écoles primaires de l'Est de l'Ouganda, l'une située en région rurale, l'autre en zone urbaine. L'étude s'est concentrée sur les réactions de la communauté concernant une nouvelle politique linguistique qui encourage l'enseignement des langues locales pendant les quatre premières années d'école. Les données ont été recueillies à partir de questionnaires, d'entrevues individuelles et de groupes de discussion avec des membres des deux communautés auxquelles appartenaient les deux écoles primaires. Les résultats révèlent que, dans les deux communautés, les participants étaient généralement au courant de la nouvelle politique linguistique locale et qu'ils étaient ambivalents concernant son application dans leur école. Ils ont déclaré qu'ils reconnaissaient l'importance des langues locales dans la promotion de l'identité et le maintien de la culture, mais qu'ils accordaient la priorité à la possibilité d'ascension sociale, pour leurs enfants, et avaient un plus grand désir de faire partie d'une communauté plus vaste et plus internationale. De plus, bien que les participants aient jugé que des langues locales telles que le Luganda et des langues régionales comme le Kiswahili présentaient un certain potentiel pour élargir les possibilités de communication, c'est clairement l'anglais qui a reçu l'appui des deux communautés. La conclusion de cette étude est que parents et communautés ont besoin d'être mieux informés concernant les avantages pédagogiques de l'apprentissage de la langue locale et qu'il est important, en particulier, de démontrer aux communautés que la promotion des langues locales ne se fait pas au détriment de l'accès à une citoyenneté globale.

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