Abstract

Recent governmentality literature distinguishes between government from above and government “from below” in an attempt to avoid “top-down” analyzes of state-centered government and to acknowledge the multiple and diverse ways in which the governance is achieved. By analyzing key shifts and changes in the regulation of prostitution in the UK in the last three decades, it is possible to complicate the distinction between the two modes of government. Whilst some writers highlight the ways in which government from above and below become increasingly blurred, this article argues that although the agendas and modes of government from above and below are difficult to disentangle, the effects on sex workers are not. Regulation remains rooted within coercive and punitive state-centered criminal justice responses, even though organizations “from below” may well be the very organizations tasked by the state with carried out those responses.

Abstract

Les travaux récents sur la gouvernementalité distinguent comment celle-ci peut s’exercer « d’en haut » comme « d’en bas » afin d’éviter des analyses verticales de l’État et de reconnaître les modalités multiples d’expression de ce pouvoir. En analysant des mutations clé de la régulation de la prostitution au Royaume-Uni depuis trois décennies, il est possible de compliquer la distinction entre ces deux modes de gouvernance. Bien que plusieurs auteurs soulignent que la distinction est de plus en plus brouillée entre ces deux modes, nous soutenons que s’il est difficile de débrouiller les programmes de gouvernement « d’en haut » et « d’en bas », ce n’est guère le cas dès qu’il s’agit des conséquences sur les travailleuses du sexe. La régulation demeure enracinée dans les réactions coercitives et punitives de la justice pénale, même si les associations « d’en bas » peuvent être chargées par l’État de les exécuter.

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