Abstract

Taking into consideration the theoretical literature on the body generated in various disciplines and recent approaches to the body in Canadian historical writing, this essay argues that attention to the power of the body as defined by Spinoza, Nietzsche, and Gilles Deleuze can offer new possibilities for historical praxis. An exploration of works on women’s bodies and medicine, children’s bodies, the bodies of First Nations peoples, and the treatment of dead bodies, as well as a discussion of the author’s work on vagrancy, homelessness, and city building on Canada’s west coast, demonstrates that doing history through the body does not simply mean doing body history. Conceiving the body as a site of historical investigation can flesh out and shed new light on many seemingly disembodied historical processes, such as relationships between children and parents, colonization, community development, and city building.

Abstract

En tenant compte de la littérature théorique sur le corps provenant de plusieurs disciplines ainsi que des perceptions récentes du corps dans les récits historiques canadiens, le présent article avance que l’attention mise sur le pouvoir du corps, tel que défini par Spinoza, Nietzsche et Gilles Deleuze, peut offrir de nouvelles possibilités en matière de praxie historique. Une étude des œuvres sur le corps des femmes et la médecine, le corps des enfants, le corps des membres des Premières nations et le traitement des cadavres ainsi qu’une discussion de l’œuvre de l’auteure sur le vagabondage, le sans-abrisme et la construction urbaine sur la côte ouest du Canada démontrent qu’étudier l’histoire en mettant l’accent sur le corps ne signifie pas étudier l’histoire du corps. En utilisant le corps comme un lieu d’enquête historique, il est possible d’expliquer et de détailler plusieurs processus historiques qui semblent sans contexte, comme les rapports entre les enfants et les parents, la colonisation, le développement communautaire et la construction urbaine.

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