Abstract

This essay provides a gendered examination of residence life at Victoria and University colleges, University of Toronto, from the 1920s to the 1960s. Focussing specifically on archivally rare minute books of “house” and executive residence councils, it illuminates the ways in which residence culture sustained and reinforced existing gender norms. Concerned in particular about female chastity and domesticity, administrators imposed more stringent regulations on female students than they did on males. Female student leaders often became complicit in this process. While rules remained remarkably the same during this period, subtle but noticeable changes in gender expectations did occur.

Abstract

Cet article offre un examen de la vie en résidence aux collèges Vicotia et University de l’université de Toronto, des années1920 aux années 1960, en mettant l’accent sur le rôle des hommes et des femmes. À partir de registres rares du point de vue archivistique comprenant les délibérations des conseils de résidence et des conseils exécutifs, l’article fait ressortir les façons dont la vie en résidence appuyait et renforçait les normes sexistes. S’inquiétant entre autre de la chasteté et de l’esprit domestique des étudiantes, les admin-istrateurs imposèrent des règlements plus stricts aux étudiantes qu’aux étudiants. Et, ce qui est plutôt ironique, les femmes qui étaient en charge des étudiantes participèrent souvent à ce processus sexiste. Bien que les règles restèrent sensiblement les mêmes pendant cette période, des changements subtils mais visibles furent imposés dans les attentes visant les hommes et les femmes.

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