Abstract

This study explored the effect on vocabulary retention of vocalizations involving three cognitive processing depths (repetition, manipulation, and generation). Eight participants in an English for academic purposes (EAP) context encountered five unknown words when working alone and five different words when working in pairs. In each condition, they studied the words from a text and dictionary, completed puzzle and question tasks, and did a stimulated recall. Tests one week and one month later assessed short- and long-term retention. The data were examined to investigate whether vocalization of deeper processing was associated with better retention, how deeper processing facilitated matches between task utterances and test responses, and which condition (solitary or collaborative) produced higher test scores. Quantitative results show that delayed test scores correlated inversely with repetition during collaboration. Qualitative analysis suggests that vocalizations were better remembered when participants deployed deeper processing to create mnemonics, connect input with L1/L2 knowledge, and express opinions. Solitary and collaborative conditions were equally effective in promoting retention.

Dans l'étude, on explore l'effet de la vocalisation sur l'assimilation du vocabulaire. Cette vocalisation touchait trois niveaux de profondeur du traitement cognitif (répétition, manipulation et génération). Huit participants à un programme d'anglais aux fins des études ont vu cinq mots inconnus pendant un travail individuel et cinq mots différents pendant un travail en pair. Dans chaque cas, ils ont étudié les mots dans un texte et un dictionnaire, résolu un problème, répondu à des questions et fait un rappel stimulé. Les tests effectués une semaine et un mois plus tard ont permis d'évaluer l'assimilation des connaissances à court et à long terme. Les données ont été examinées afin de déterminer si la vocalisation à un niveau de traitement plus profond était associée à une meilleure assimilation des connaissances. De plus, on voulait savoir comment le traitement à un niveau plus profond permet de faciliter les associations entre les tâches orales et les réponses aux tests, et quelle situation (en solitaire ou en équipe) produisait les meilleurs résultats. Les résultats quantitatifs ont révéléque les scores des tests différés étaient inversement corrélés à la répétition durant le travail d'équipe. Les analyses qualitatives suggèrent que les participants retiennent mieux la vocalisation quand ils utilisent un traitement d'un niveau plus profond pour créer des mnémoniques, relier les données à la connaissance L1/L2 et exprimer des opinions. Le travail individuel s'est révélé aussi efficace que le travail d'équipe pour favoriser l'assimilation des connaissances.

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